En finissant ma lecture des Perses du grand Eschyle, dans une traduction que je ne connaissais pas – celle de Jean Grosjean, pour la Pléiade – j'ai été surpris par l'emploi d'un verbe inconnu et pour le moins singulier. Nous nous situons dans l'épode finale (v. 1070-1071); Xerxès, accablé, geint: «Iaule par la ville.», le chœur lui répond « Ah! iaulons, oui, oui. ». D'autres traductions suggèrent: «Poussons nos cris» ou «que le cri de douleur remplisse la ville ». On comprend l'idée.
J'ai effectué une petite enquête, et tant les dictionnaires que les moteurs de recherche sont restés infructueux; ils ne connaissent pas ce qui ressemble à un verbe iauler. Je suppose qu'il s'agit d'un néologisme créé par l'honorable traducteur, s'inspirant du terme grec ἰωή, n.f. la plainte, utilisé par le grand tragique dans ce passage précisément.
Dans l'espoir que l'un parmi vous ait une réponse plus éclairée à cette question, je me remets à vous.
J'ai effectué une petite enquête, et tant les dictionnaires que les moteurs de recherche sont restés infructueux; ils ne connaissent pas ce qui ressemble à un verbe iauler. Je suppose qu'il s'agit d'un néologisme créé par l'honorable traducteur, s'inspirant du terme grec ἰωή, n.f. la plainte, utilisé par le grand tragique dans ce passage précisément.
Dans l'espoir que l'un parmi vous ait une réponse plus éclairée à cette question, je me remets à vous.
Statistiques: Publié par Invité — mer. 12 mars 2025, 8:00