Faute ou pas, la messe est dite, et on n'entend rien d'autre que paralympique, qui d'ailleurs est en fait une marque déposée, et les marques ne sont naturellement pas soumises aux règles de formation des noms français.Je le dis haut et fort : paralympique est une faute de langue, c'est parolympique qu'il faut dire ; c'est la contraction de para-olympique.
Ce qui m'inquiète plus, aujourd'hui, c'est la tendance forte à utiliser le'préfixe para- à la place du préfixe handi-, lequel s'était pourtant fait une jolie place. L'inconvénient est que le préfixe para- avait déjà un sens et même des sens en français, différents de celui qu'on veut lui donner aujourd'hui.
Ainsi, je lis dans cet article :
Pour moi, la para-natation évoque quelque chose qui ressemble à de la natation, mais qui n'est pas de la natation, voire quelque chose pour s'opposer à la natation. Ici, cela désigne la natation handisport, qu'on pourrait appeler la handinatation si besoin est.Ihar Boki, la légende de la natation paralympique, a en effet décrochée ce mardi son cinquième titre à Paris. Après l’avoir emporté sur le 100m papillon, le 100m dos, le 400m nage libre et le 50m nage libre, le Biélorusse, qui concours en tant qu’athlète neutre, a ajouté le 200m quatre nages, une nouvelle fois devant le Français Alex Portal. A 30 ans, Ihar Boki a ainsi un peu plus conforté sa place dans la légende de la para-natation.
On peut me répondre que cette confusion de préfixes est déja bel et bien réalisée avec les préfixes auto- ou télé-, et d'autres encore. C'est vrai !
On notera que l'orthographe de l'article laisse à désirer. Ce doit être de la para-orthographe.
Statistiques: Publié par Leclerc92 — mer. 04 sept. 2024, 13:12